Etude de Framingham : la troisième génération arrive…

14 novembre 2001

La célèbre étude de Framingham franchit un nouveau palier. Car 3 500 nouveaux participants sont sur le point d’être recrutés avec, toujours, l’objectif d’améliorer la recherche sur les maladies cardio-vasculaires.
Framingham, c’est cette petite ville près de Boston, aux Etats-Unis. Parfaitement représentative de la population américaine, elle a été choisie… dès 1948 par l’Institut national du coeur, des poumons et du sang (NHLBI) de Bethesda pour une étude – la Framingham Heart Study – qui depuis a fait le tour du monde.

Aux 5 209 premières recrues sont venus s’ajouter en 1971 5 124 femmes et hommes. Tout ce petit monde est suivi pas à pas, et régulièrement soumis à divers examens médicaux – électrocardiogrammes, prélèvements sanguins…- et à des tests physiques. Aujourd’hui, le NHLBI s’apprête à enrôler sa troisième génération de participants. Au total 3 500 sujets qui vont faire approcher la cohorte totale des 14 000…

D’après le Dr Claude Lenfant, directeur du NHLBI, l’objectif est notamment ” de mieux déterminer le lien entre la génétique et le risque cardiaque. Même si beaucoup de travail a été accompli jusqu’alors, de nombreuses questions restent encore sans réponse. L’étude de Framingham a en effet déjà contribué à une chute de 50% du taux de mortalité lié aux maladies cardiaques “.

Au fil du temps, le NHLBI a considérablement élargi son champ d’étude. D’autres maladies liées à l’âge sont aujourd’hui prises en compte dans l’étude. C’est ainsi qu’elle englobe aujourd’hui des maladies aussi diverses que l’arthrose, l’ostéoporose, les troubles de la vision et de l’audition ou encore – moins loin des maladies cardio-vasculaires – les démences.

  • Source : National Institute of Health, 8 novembre 2001

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